Hello everyone ! Today I’m back with a book review. It’s the first time I write an article about books, I don’t know why it took me that long since I love reading. Anyway, later i.e. better than never right ? I will share with you my opinion about the last three books I’ve read. I intentionally won’t summarize them because my purpose is to awake curiosity in you, and push you to learn a bit more about those books on your own. It’s a challenge to make people want to know more about something without telling them that much. Plus, I’m not a literary critic, so I don’t have the pride to pretend that I can write a detailed revue about my personal opinion. This article is meant to make you want to open a book again, to walk in a library, and to shut off your mind from all those technology.
Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui je suis de retour avec une revue littéraire sur trois livres. Volontairement, je ne vais pas faire un résumé de chacun d’eux, car je ne veux pas tout vous dévoiler. Je vais tenter d’éveiller votre curiosité pour ces oeuvres, et partager mon opinion à leur propos. A travers cet article, j’espère vous donner envie d’ouvrir un livre, d’aller dans une libraire, et de couper votre esprit de tout appareil technologique.
During months I’ve heard about the french writer Agnès Martin-Lugand and how great her books were, especially « Les gens heureux lisent et boivent du café ». The cover of this book was redecorating every book shops I passed by, and one day curiosity won me. I read the synopsis of the story, and though « Well, every one says it’s great, I will read so I will make my own opinion ». Usually when people talks a lot about something it has the opposite effect on me : I don’t want to have this thing. But I haven’t been reading roman for a while, and it was a thin book so I let myself being tempted. It was a good call. Indeed, I wasn’t disappointed, though it’s not the greatest book I’ve ever read. I read every night, before going to bed, and in 4 evenings it was done. It’s a very easy book to read, accessible to a large audience, it’s about a romance but it’s not romantic. I liked the tone of the author : ironic, detached, sometimes the hero seemed hopeless, but the book is all about having hope. The first sentences are sad, the main character is depressed, but when you close the book it’s not despair that remains, it’s faith. It’s a little book which I believe every one should read, because it will take your mind away for a while. It’s the kind of book in which you dive in entirely, and put yourself into the shoes of the hero.
Opinion about literature is very subjective, but at least go to a library and leaf it.
The author published another book entitled « La vie est facile ne t’inquiètes pas », which is the following of « Les gens heureux lisent et boivent du café ». Honestly, I didn’t like her last book. It’s too long, too childish. To me, the end of the first book is enough, imagination can do the rest.
Pendant des mois, j’ai entendu parlé de l’auteure Agnès Martin-Lugand, et d’à quel point son roman « Les gens heureux lisent et boivent du café » est excellent. Je voyais la couverture de ce livre dans la vitrine de chaque librairie, et un jour je me suis dis qu’il était temps que je le lise et forge ma propre opinion. Ce n’est pas la plus grande oeuvre littéraire que j’ai lue, mais cela reste un bon roman. En l’espace de quatre soirées je l’avais fini, il n’est pas long ni compliqué à lire. J’ai apprécié le ton ironique et détaché de la narratrice, et bien que parfois l’héroïne semble désespérée, cet ouvrage redonne espoir. Les premières phrases sont tristes, le personnage principal est dépressif, mais quand on ferme le livre, ce n’est pas le désespoir qui reste, c’est la foi. Ce roman n’est pas, à mon avis, aussi grandiose que beaucoup le disaient, mais c’est un livre qui fait du bien. Il permet à l’esprit de s’évader, de voyager, et surtout il permet de se dire qu’un avenir meilleur est possible.
L’opinion est une chose bien subjective, mais si vous avez l’occasion d’emprunter ce livre faites le. Le cheminement du personnage entre le début déprimant et la fin pleine d’espoir fait du bien. L’auteur a publié dans la foulée « La vie est facile ne t’inquiètes pas« , qui est la suite des gens heureux. Honnêtement, j’ai trouvé cette suite parfaitement inutile. Autant le premier tome est romantique sans être cliché, autant le second l’est complètement. Il n’y a pas d’intrigue ni de surprise, sans intérêt. La fin des gens heureux se suffit à elle-même, chaque lecteur étant libre de s’imaginer la suite.
After reading Agnès Martin-Lugand’s books, I wanted to change from french literature and went for the Russian one. I wasn’t brave enough to start « War and peace » of Tolstoï, or « Crimes et châtiments » of Dostoïevski. But I’ve heard good critics of Ivan Tourgueniev, and « Premier amour » is a very short novel, and it costed me 2 Euros, so I thought it wouldn’t be a great loss of money nor time if I didn’t like it. It wasn’t a loss of anything at all since I enjoyed reading that book. Some parts of it are a little bit too puerile, but the story is about the first love of a 16 years boy, so of course I was expecting some childishness. That’s being said, the book as a whole is very tragic. It doesn’t end that well, sometimes it’s even absurd. The reader is trying to find sense in all this history, but the character himself doesn’t understands what’s happening to him, or what’s going on in his life. Though Tourgueniev perfectly know where he wants to drive the reader. Sentences are short, some are more complicated than others, sometimes even philosophical, but still understandable. This story made me think, and pushed me to reflection about love, life and death. The final chapter is my favorite one, and the last paragraphs contain the most beautiful and poetic of the oeuvre. I truly recommend you to read it, it won’t take you long to swallow it. It’s the kind of book that doesn’t need to be a hundred pages to mean something.
Depuis pas mal de temps, je voulais découvrir la littérature Russe, et bien que je tienne à lire « Guerre et Paix » de Léon Tolstoï, et « Crimes et Châtiments » de Dostoïevski, l’épaisseur de ces livres m’a toujours découragée…j’espère un jour avoir le courage de le lire. En attendant, je me suis penchée vers un ouvrage minuscule intitulé « Premier Amour » d’Ivan Tourgueniev. Dans l’ensemble, j’ai apprécié ce roman, bien que certaines paries soient un peu trop enfantines à mon goût. Comme le laisse deviner le titre, il s’agit du premier amour d’un garçon de 16 ans, je m’attendais donc à quelque chose de plus ou moins romancé. Néanmoins, le livre ne s’achève pas sur le ton avec lequel il a commencé. Bien que l’amour soit présent, c’est le tragique de l’histoire que je retiens. Le lecteur tente de trouver un sens logique au déroulement des évènements, mais le personnage principal lui-même ne comprend pas ce qui lui arrive. Les phrases sont très courtes, mais lourdes de sens. Cette nouvelle m’a poussé à réfléchir sur l’amour, la vie et la mort. Le dernier chapitre est de loin le mieux écrit. Le dernier paragraphe est le passage le plus beau et le plus poétique de ce livre. Je vous recommande vivement de le lire, les lignes s’avalent très vite. Il m’a coûté 2Euros aux éditions Librio,il n’est pas long à lire, et surtout il est bien écrit. Ce n’est pas l’épaisseur d’un livre qui fait sa qualité, mais le poids des mots écrits à l’intérieur.
The last book I’ve read is « Pride and Prejudice » by Jane Austen. I assumed that a lot of you have already read it, and I wanted to do the same for years, I don’t know why it took me so long to buy it. I’ve seen the movie by Joe Wright with Keira Knightley twice and I loved it. I thought that the movie was enough, and I was afraid to be disappointed by the book because I already knew what assign to happen. Once again I was wrong. Though the film is a good adaptation of the novel, it’s not the same thing at all. I bought the book in English on purpose ( even if I’m French ) because I wanted to be completely absorbed by the atmosphere. Jane Austen’s books are part of the English literature, and I think that everyone should, for general culture, read at least one of her books. Her tone is detached, ironical, and as a feminist I like to read stories about women whom didn’t let themselves being trapped in convention and duty. The hero is not the strong and powerful woman who fights against the system. She doesn’t to lead a battle because her fight is in her temper. Her character shakes the establishment and I bet it made a lot of noise in the conservative England of the 19th century. It’s not a coincidence if Jane Austen’s books are still adapted in cinema, or published again and again. It’s an universal story, an eternal one. Indeed, there not a perfect time to fight for equality or rights. It’s an endless battle that everyone should lead, as everyone should read that book.
« Orgueil et préjugé » de Jane Austen est un livre qu’il me tenait à coeur de lire depuis des années, c’est maintenant chose faite. J’ai adoré le film du même nom réalisé par Joe Wright avec Keira Knighltley notamment. J’avais peur d’être déçue par le livre ayant vu l’adaptation cinématographique avant, et connaissant donc déjà l’histoire. J’avais tort. L’écriture de Jane Austen est inégalable. J’ai acheté le livre en Anglais volontairement pour lire Jane Austen de façon authentique, car toute traduction fait perdre de la vérité. L’auteure est une des plus connues de son époque, et ce n’est pas sans raison. Sa plume est ironique, vraie, intelligente et pertinente. Son ton est détaché mais encré dans le réel. En tant que féministe, j’aime lire des livres sur des femmes qui ne se sont pas laissées enfermer dans les conventions et le devoir. L’héroïne mène un combat par le biais de son tempérament. Elle combat les clichés et les obligations, elle défend l’émancipation et l’indépendance. Ce livre a fait beaucoup de bruit car au 19ème siècle, lors de sa publication, il n’était pas commun pour les femmes de prendre position, encore moins par le biais de la littérature. Ce n’est pas étonnant que les livres de Jane Austen fassent l’objet d’adaptations, car ses histoires sont universelles et intemporelles. Qu’il s’agisse d »Orgueil et Préjugé » ou de « Raison et Sentiments« , au fond la morale est la même : il faut se battre pour l’égalité et pour nos droits. Qu’importe notre époque, notre genre, notre classe sociale, il faut que chacun défende sa personne. Nous sommes tous des êtres humains, et il est légitime que nous aspirions tous à bénéficier des mêmes droits.
I hope you liked this article. Let me know if you have already read one of these books or if now you are tempted by reading one of them. I hope you are all fine, and I will talk to you soon in my next article. Until then, have a good reading !
Si vous avez déjà lu un ou plusieurs de ces livres n’hésitez pas à me le dire, c’est toujours constructif de partager nos opinions. Je vous reparle très vite dans un prochain article, d’ici là bonne lecture !
Bisous, Marion.